la fin de l’exception humaine de J.M.Schaeffer (Gallimard, collection Les Essais, 2007)
par: Rav Gerard ZyzekCe livre est très important en cela qu’il montre une tendance profonde de certains chercheurs à banaliser le fait-humain. Ce livre est très important en cela qu’il montre une tendance profonde de certains chercheurs à banaliser le fait-humain. Toute la Torah est fondée sur la spécficité de l’homme créé à l’image d’Hachem.
Je joins un résumé de ce livre dont je vous conseille la lecture:
L’unité de l’humanité est celle d’une espèce biologique que nous ne saurions extraire de l’ensemble des formes de vie non humaine qui constitue bien plus que son « environnement ». A ce constat désormais incontestable, les sciences humaines et sociales opposent néanmoins la thèse de l’exception humaine : dans son essence propre, l’homme transcende à la fois la réalité des autres formes de vie et sa propre « naturalité ». Le philosophe pose qu’Homo est un « moi » ou un « sujet », radicalement autonome et fondateur de son propre être ; le sociologue tient que cette transcendance se situe dans la société, par essence « anti-naturelle ». L’anthropologue affirme, lui, que seule la « culture » (la création de systèmes symboliques) constitue le propre de l’homme. L’humanité s’inscrit dans la vie grâce à des visions globales du monde et à des savoirs empiriques morcelés. La thèse de l’exception humaine est une vision du monde. Son coût, au regard de sou utilité supposée, est exorbitant – l’impossibilité d’articuler les savoirs empiriques assurés en une vision intégrée de l’identité humaine qui conjugue les sciences de la culture et les autres connaissances concernant l’homme.
Vaste programme !
Gérard Zyzek
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