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Shavouoth, jour du don de la Torah et jour de fête. Par David Gerst

par: David Gerst

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Shavouoth, jour du don de la Torah et jour de fête. Par David Gerst

 

 

La Guemara dans le traité Pessahim (68-2) rapporte une Baraïta [1] où il est enseigné une discussion à propos de la façon dont un homme doit vivre les jours de fêtes, les Yamim Tovim.

Comment vivre ces jours particuliers comme il sied à l’esprit de la Torah et organiser son temps selon l’exigence de cette dernière ?

דתניא ר’ אליעזר אומר אין לו לאדם בי »ט אלא או אוכל ושותה או יושב ושונה ר’ יהושע אומר חלקהו חציו לאכילה ושתיה וחציו לבית המדרש וא »ר יוחנן ושניהם מקרא אחד דרשו כתוב אחד אומר עצרת לה’ אלהיך וכתוב אחד אומר עצרת תהיה לכם ר’ אליעזר סבר או כולו לה’ או כולו לכם ור’ יהושע סבר חלקהו חציו לה’ וחציו לכם

Rabbi Eliezer dit : un homme n’a comme possibilité à Yom Tov, soit de manger et boire, soit de s’asseoir pour étudier la Torah.

Rabbi Yehoshoua dit : un homme doit partager son temps en deux à Yom Tov : une partie à manger et boire et l’autre moitié dans la maison d’étude. »

Rabbi Yohanan dit au sujet de cette discussion : les deux Tanaïm ont fait la même lecture et tirent leurs interprétations à partir des mêmes versets : dans un verset il est écrit עצרת לה’ אלהיך – « ce sera un jour d’arrêt pour H’ ton Dieu » (autre traduction : « un jour de rassemblement »). Et dans un autre verset il est dit עצרת תהיה לכם – « ce sera pour vous un jour d’arrêt (ou « jour de rassemblement, jour de regroupement »). Rabbi Eliezer pense : soit l’on vit le Yom Tov de façon totale « pour Hachem », soit de façon totale « pour vous ». Rabbi Yehoshoua pense : il faut partager son temps à Yom Tov: une moitié «pour Hachem» et une autre moitié «pour vous».

A ce stade de la Guemara, après énoncé de Rabbi Yohanan, deux versets de la Torah semblent s’opposer : d’une part, la Torah exige de vivre le Yom Tov dans un mode « pour Hashem », et d’autre part, elle nous enjoint de le vivre « pour vous » (pour nous).

Il est important de souligner que, bien entendu, tous s’accordent sur le fait qu’il y a une Mitsva [2] de se réjouir à Yom Tov [3]. Vivre le Yom Tov « pour Hachem », pour D’, et donc ne pas consacrer sa journée aux repas de fêtes, mais la consacrer à étudier, ne signifie pas pour autant faire l’impasse sur la joie qui incombe à tous en ce jour. Mais, cela voudrait dire qu’il faille orienter ses actes autour d’un but qui rapproche de façon plus significative vers son D’, c’est-à-dire, en étudiant, et en se rendant disponible à l’écoute de la parole de la Torah, à l’intégrer et à s’en réjouir.

A l’inverse, il n’est pas nécessaire de rappeler que toute Avoda, tout service divin, est également dirigé vers D’, que ce service soit centré autour du physique (par exemple une Mitsva de consommer un aliment dans telle ou telle circonstance…) ou non. Ainsi, vivre le Yom Tov en mode « pour vous », ne veut en aucun cas dire faire abstraction d’un rapprochement vers D’, et ne concentrer l’intensité du moment qu’autour de notre propre corps. Vivre le jour particulier du Yom Tov en accentuant l’effort sur le fait de manger et boire revient en effet tout autant à accomplir une Mitsva, et ne consiste surtout pas à faire fi d’un souci d’élévation vers D’, sous prétexte d’une mise en avant du corps.

Se pose alors la question de l’enjeu de la discussion entre Rabbi Yehoshoua et Rabbi Eliezer, quelle est la source de leur discussion et sur quoi se basent-ils ?

Rabbi Yohanan nous enseigne que pour tous les deux, la source provient des mêmes versets et d’une problématique commune : ce sont les deux versets cités à propos des Yamim Tovim – dans le contexte du 7ème jour de Pessah et du 8ème jour de Souccot. D’un côté, on relève la priorité mise sur une journée intense, pour et vers Hachem. Et de l’autre, l’accent est mis sur une journée « pour vous ». D’un côté, un Yom tov vécu comme jour d’étude et de proximité avec la parole de la Torah et ainsi, vivre la réjouissance du moment. De l’autre, se rendre disponible pour boire et manger, et se réjouir par le biais des bons mets consommés.

De toute évidence, cela s’oppose radicalement : tout concentrer autour de l’étude de la Torah, tirant l’individu vers le haut, à l’écoute de la parole divine, où centrer le service (la Avoda) du jour autour de problématiques physiques qui, naturellement, ont moins pour vocation de porter un homme vers le haut que dans l’autre sens [4] .

Si alors, la Torah demande à l’individu de diriger son effort en ce jour si spécial vers l’étude et le souci de proximité avec la parole de D’, comment peut-elle demander à l’Homme une implication essentiellement physique ? Ces deux paroles, tirées de deux endroits distincts, ne sont a priori pas conciliables !

C’est là que Rabbi Eliezer propose la solution suivante : soit l’homme s’investit totalement dans un rapport à D’, en mettant toute ses forces dans une étude intense qui remplirait pleinement le jour du Yom Tov ; soit il s’investit complètement dans les réjouissances du jour à travers la consommation de délicieux mets et de bonnes boissons [5].

Ainsi, selon Rabbi Eliezer, l’individu concentre son énergie là où il se positionne, dans ce qu’il sait et peut accomplir le mieux. Il investira alors pleinement toute son énergie au profit de la chose qu’il saura le mieux réaliser. En énonçant ces deux paroles qui s’opposent, la Torah laisse par là le choix à tout individu de mettre l’accent sur une des deux possibilités en ce jour, sans réfuter la part de עבודת ה׳ (service divin) d’un côté [6], ni d’autre part l’obligation de réjouissance du cœur grâce à une étude faisant vivre l’intensité du jour [7]. C’est l’avis de Rabbi Eliezer : là où il se situe, l’homme se devra à Yom Tov de faire émerger la Avoda propre à sa situation et à s’y consacrer totalement, sans demi-mesure.

Rabbi Yehoshoua, quant à lui, pense que la Torah préconise le partage entre ces deux sortes de עבודת ה׳ durant Yom Tov. La question de la contradiction entre ces deux paroles étant également posées implicitement pour Rabbi Yehoshoua, comment faire coexister ces deux attitudes radicalement opposées ? Pas en gommant l’une des deux, ni par ailleurs, en tentant de les superposer. Comment rendre compte activement de ces deux modes, sans trahir la volonté de la Torah, qui fait bien entendre l’importance en ce jour de ces deux voies : לה׳ et לכם, « pour Hachem » et « pour vous ».  Vaste programme ! C’est là que Rabbi Yehoshoua propose de partager la journée en deux -partage voulu par la Torah, selon lui-. Il s’agit alors de diviser, voire déchirer son temps, afin de mieux faire exister les deux vocations permises par les Yamim Tovim :   לה׳ et לכם, une Avoda, service divin, dirigée vers le haut, tout en misant également sur un mode d’élévation vers le Créateur à travers l’implication du corps et l’expérience physique et charnelle. Cela peut être qualifié de déchirure mais tel est le défi du jour lancé par la Torah : Prier et Etudier, mais aussi s’arrêter et se rendre disponible pour ses besoins physiques et orienter ainsi différemment sa journée, avec surtout un interdit manifeste de jeûner en ce jour de fête. Savoir également s’arrêter après avoir profité d’un bon repas accompagné de chants, pour se diriger vers la Maison d’Etude et rediriger son action vers l’apprentissage de la parole divine.

Implication directe de cette discussion : selon Rabbi Yehoshoua, un homme ayant l’habitude lors des jours de la semaine de se rendre quitte de son obligation quotidienne d’étudier la Torah en faisant la lecture du Kriat Shema (Shema Yisraël), sera tenu à Yom Tov de se diriger un bon moment vers la Maison d’Etude, et ceci plus que d’ordinaire.

A contrario, Rabbi Eliezer permettrait à celui qui se consacre pleinement à l’étude en ce jour de Yom Tov de jeûner tout le long de la journée (à condition, bien entendu, de ne pas s’arrêter pour ne rien faire, car, dans ce cas-là, on sera tenu de manger …). Par ailleurs, Rabbi Eliezer permettrait à un homme à Yom Tov, de privilégier une expérience plus physique, à condition qu’elle le porte vers D’, et de laisser l’étude de côté (si ce n’est la Prière, la lecture du Shema et la lecture à la Torah du sujet du jour).

Il est cependant important de noter que selon Rabbi Eliezer, il ne serait pas obligatoire, pour celui qui a décidé de s’investir dans l’étude pleinement durant la journée, de jeûner. En effet, Rabbi Eliezer ne vient pas donner un programme de la journée : soit manger soit étudier ! Mais il s’agit de définir dans quel mode un homme devra vivre le Yom tov : la réponse étant qu’il faut un investissement plein dans l’acte accompli, si l’individu est plongé dans l’étude, il ne pourra pas se permettre de s’interrompre pour passer à table. Seul celui qui aura terminé son étude pourra se consacrer à un repas de joie, et alors s’y investir pleinement. Pas de coupure, de déchirure en pleine activité : tel est le niveau de la journée exigé par Rabbi Eliezer. [8]

 

Le Rambam dans le 6ème chapitre de Hilchot Yom Tov tranche toutefois comme l’avis de Rabbi Yehoshoua, et le partage de la journée entre prière, lecture de la Thorah, étude et bons repas :

אע »פ שאכילה ושתייה במועדות בכלל מצות עשה. לא יהיה אוכל ושותה כל היום כולו. אלא כך היא הדת, בבקר משכימין כל העם לבתי כנסיות ולבתי מדרשות ומתפללין וקורין בתורה בענין היום וחוזרין לבתיהם ואוכלין, והולכין לבתי מדרשות קורין ושונין עד חצי היום, ואחר חצות היום מתפללין תפלת המנחה וחוזרין לבתיהן לאכול ולשתות שאר היום עד הלילה

 

A Shavouot :

Poursuivons à présent l’étude initiale du passage de la Guemara dans le traité Pessahim, portant tout particulièrement sur la fête de Shavouot et l’attitude à adopter en cette dernière : Rabbi Ele’azar [9] dit, dans la suite de la Guemara :

א »ר אלעזר הכל מודים בעצרת דבעינן נמי לכם מ »ט יום שניתנה בו תורה הוא

« Lors de la fête de Shavouot, appelée עצרת par les Sages, tous – Rabbi Yehoshoua et même Rabbi Eliezer – s’accordent à dire qu’il faut également consacrer du temps pour le « לכם », pour manger et boire. Pour quelle raison ? Parce que c’est le jour où la Torah a été donnée (au peuple d’Israël).

Il y a lieu de s’interroger pour quelle raison il incomberait, sous prétexte du don de la Torah, de boire et manger à Shavouoth, cela peut paraître effectivement paradoxal : on pourrait penser que le jour célébrant le don de la Torah, il serait plus juste de consacrer tout le jour à l’étude (veillée d’étude la nuit et journée intensive d’étude), fêter le don de la Parole divine en la consacrant plus que tout autre jour ! Comment le partage entre étude et bons repas peut-il être la marque spécifique du don de la Torah ? (La question est d’autant plus forte que Rabbi Ele’azar énonce ses propos מסברא, par logique, et ne tire pas la source de son enseignement d’un verset de la Torah [10] : cela s’impose pour tout le monde – דבעינן נמי לכם !

Rashi, sur place, vient répondre à cette question :

דבעינן נמי לכם. שישמח בו במאכל ומשתה להראות שנוח ומקובל יום זה לישראל שנתנה תורה בו

« L’homme se réjouira en ce jour par la consommation d’aliments et boissons pour montrer que ce jour est agréable et est agréé pour Israël du fait que la Torah a été donnée (en cette date) ».

L’on peut s’interroger quel est, selon l’explication de Rashi, l’importance de montrer combien nous acceptons ce jour de façon positive et combien il nous est agréable ? A quelle réaction ce besoin de montrer ostensiblement les bienfaits du jour où la Torah a été donnée fait-il face ? Y aurait-il un courant au sein du peuple qui tendrait à imaginer l’inverse ? Pourrait-on se permettre de penser le jour du don de la Torah comme autre chose qu’un jour synonyme de bienfaits pour le peuple d’Israël ?

Il semble, en effet, à la lueur des propos de Rashi, qu’il y ait un réel besoin de consacrer l’importance du jour où la Torah a été donnée en opposant à l’idée d’une Torah reçue sous la contrainte celle d’une Torah désirée, voulue et reçue dans la joie.

La notion d’une Torah reçue dans la contrainte est, certes, réelle [11], mais le maintien permanent de la trace d’une Torah subie à contre cœur pose un véritable problème quant à l’attitude d’un individu face à cette dernière et à ses commandements

Il est opportun de remarquer que les Tanaïm mêmes, dans leurs interprétations des termes « לה׳ » et « לכם » comprennent que « לכם » (pour vous) désigne la joie du corps seule, tandis que « לה׳ » (pour D’) implique un détachement de sa personne pour une réceptivité optimale de la parole de la Thorah (constatation : personne ne comprend l’obligation ou possibilité d’étudier à Yom Tov comme étant « pour nous »). De fait, la notion de contrainte face à une parole extérieure, est inhérente au rapport de l’homme à la Torah.

A Shavouoth (« atseret »), jour où l’on célèbre le don de la Torah, marquer l’intensité de ce jour particulier par un profit physique, un repas de fête, revient à inscrire en nous un rapport autre que celui de la contrainte (sous son aspect négatif), et à intégrer la joie et l’acceptation d’une Torah voulue, désirée pleinement et agréée. Il s’agit peut-être, selon Rashi, de marquer par un geste fort, en ce jour, l’attitude constante et quotidienne que l’on désirerait adopter et intégrer dans notre rapport à l’étude de la Torah et à la pratique des Mitsvoth.

Pour conclure, nous proposerons une autre piste de lecture, [12]: célebrer le don de la Torah aux Peuple d’Israël par de bons repas de fête revient à marquer fortement l’implantation d’une Torah donnée aux hommes – et non aux anges – se posant dans la matière, et permettant à l’individu de la faire émerger et de s’y conformer, au cœur même de sa constitution.

C’est en acceptant le fait que la Torah s’implante en lui, et nulle part d’autre, que l’homme sera peut-être plus à même de mieux recevoir la Torah et ses lois, dans un rapport « agréable et agréé ».



[1]  Recueil de l’enseignement des Tanaïm

[2]   Mitsva de la Torah ou selon certains sur prescription des Sages de nos jours

[3]  Voir explications des commentateurs, Maharsha (la joie du cœur par l’étude). La majorité des commentateurs pensent qu’il y a une Mitsva de se réjouir à Yom Tov d’après tous. Seul le Tossfot Ri’d (Rabbi Yeshaya Di Trani) explique que Rabbi Eliezer pense qu’il n’y a pas de Mitsva obligatoire de se réjouir pour tous les Yamim Tovim, ce qui suscite bon nombre d’interrogations. Mais notre étude se base sur l’explication de la majorité des commentateurs, et non sur celle du Tossfot Ri’d.

[4] Bien que là se joue justement l’enjeu d’une Mitsva charnelle, tendant à élever la matière dans un but noble, la véritable Avodat Hachem.

[5] A noter qu’après la destruction du Temple, le Beth Hamikdash, la Mitsva de se réjouir à Yom Tov s’accomplit par la consommation de viande et de vin, de douceurs pour les enfants, par l’acquisition de nouveaux habits et par le fait de se parer de beaux apparats pour les femmes. Cela vient notamment remplacer la consommation des שלמי חגיגה, les sacrifices apportés lors de la montée à Jérusalem à l’occasion des fêtes par tout le peuple d’Israël. Ces Korbanoth, sacrifices consommés, représentaient le rapprochement et l’élévation des corps et des âmes vers Hachem.

[6] Pour celui qui aura choisi la consommation de bons repas.

[7] Pour celui qui aura choisi l’étude.

[8] Pour prouver nos propos, nous conseillons une étude de la Guemara dans Beitsa 15-2 où est relatée l’histoire de Rabbi Eliezer pendant Yom Tov, et des différents groupes d’élèves qui sortaient du Shiour. Voir Tossfot sur place également dans Beitsa.

[9] Un Amora.

[10] Voir Tossfot sur place.

[11] Shabat 88a

ויתיצבו בתחתית ההר א »ר אבדימי בר חמא בר חסא מלמד שכפה הקב »ה עליהם את ההר כגיגית ואמר להם אם אתם מקבלים ‘התורה מוטב ואם לאו שם תהא קבורתכם.

Cette notion peut préserver l’homme de la tentation d’une Torah par intérêt ou par volonté d’assouvissement de ses désirs personnels. La contrainte vient le rappeler à l’ordre.

[12] Voir notamment le développement du Beth Halevi à ce sujet faisant référence à la Guemara Shabat 88-2 relatant un dialogue entre les anges célestes et Moshé Rabbeinou : comment un homme fait de chair et sang peut-il prétendre à la réception d’une Torah divine ? La réponse de Moshé Rabbeinou étant que seul l’homme peut être concerné par les injonctions et interdits de la Torah : lui seul est habité par des sentiments de haine, de convoitise. Seul celui-là sera concerné par les interdits de convoitise, de jalousie. Seul des hommes sont sortis d’Egypte, seul des êtres humains travaillent, seul l’homme peut donc s’arrêter de travailler pour observer le Shabbat.

Nous comprenons qu’à travers ce dialogue entre Moïse et les Anges, se joue la trame d’un dialogue intérieur au sein de tout individu tenu d’accomplir les commandements de la Torah : quelle est la place de l’homme face à la Parole divine ? Comment peut-il être concerné ? Comment se tenir en tant qu’être humain face à la Parole divine et obéir à une Torah pouvant sembler contraignante et refréner les pulsions de l’individu ?

La réponse étant que la Torah vient parler à l’homme seul et à nul autre. Elle s’adresse à l’homme et à tout ce qui le constitue. L’acceptation de ce fait permet à l’individu de passer d’un horizon d’une parole exclusivement contraignante et en décalage avec une réalité humaine à celui d’une Parole divine reçue par l’homme.

L’homme peut faire sienne cette parole, l’intégrer dans l’expérience de son vécu et s’y conformer pleinement : on passe d’un rapport de contrainte à celui d’une réceptivité et d’acceptation de la Torah au sein de notre réalité.

A la lueur du commentaire de Rashi, c’est cela que l’on vient marquer lors du jour de la célébration du don de la Torah, afin d’inscrire ce rapport en notre quotidien.

Marquer la Joie suprême de la réception de la Torah par les hommes, les enfants d’Israël ! Jour agréable et agréé.

 

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