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La confiance des femmes juives, Chavouot

par: Caty Zyzek

Publié le 10 Juin 2024

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‘Hag saméa’h. Le cours que je vous propose, est tiré d’un cours de Rav Itamar Schwartz du Séfer Bilvavi Michkan Ebané, ce qui signifie : « Dans mon cœur, je vais construire un Tabernacle ».

Ce cours est essentiellement basé sur la Chira de la prophétesse Myriam au moment de la traversée de la Mer Rouge. C’est un enseignement sur ce que peut être la Avoda spécifique des femmes et en particulier à Chavouot.

Le Rav rapporte le Passouk de Michle, les Proverbes, premier chapitre, verset 8 :

«שמע בני מוסר אביך ואל תטוש תורת אמך »

« Ecoute mon fils la remontrance de ton père, et n’abandonne pas la « Tora » de ta mère ».

Il soulève la question : « Qu’est-ce que c’est la « Tora de ta mère » ? Le verset est étonnant, on s’attendrait plutôt que Moussar soit dans le domaine de la Maman qui élève le petit enfant et lui apprend à bien se comporter, et la Tora, plutôt dans le domaine du Papa qui étudie avec son enfant. Les commentateurs expliquent ce verset de différentes façons.

Le Rav Itamar Schwartz rapporte un enseignement de la Guemara comme quoi :

אין מקרא יוצא מידי פשׁוטו

Le sens Pchat, littéral du texte existe aussi, il faut le prendre en compte, donc quelle est cette « Tora maternelle », féminine, dont il est question ? J’espère qu’on va arriver à quelque chose de concret à la fin de cette étude.

Dans le Séfer Chemot, on voit plusieurs fois la force et la Emouna des femmes juives. Lorsque le méchant Pharaon ordonne aux sage-femmes de tuer sounoisement les garçons juifs, elles font de la résistance, et au péril de leur vie refusent de le faire, et font en sorte que même les bébés fragiles survivent aussi. On ne les nomme pas vraiment, elles ont des surnoms « Chifra » et « Poua », les choses sont dans l’ombre.

Ensuite, le Midrach nous raconte que les femmes, malgré l’horrible esclavage, encourageaient leurs maris, leur apportaient à manger, s’arrangeaient avec des miroirs pour éveiller le désir de leurs maris, et que naissaient de leurs unions des enfants qui étaient « aptes à la délivrance ». On dit ainsi que c’est grâce aux femmes vertueuses qu’Israël a été délivré d’Egypte.

Et puis, la Tora nous raconte une « histoire ». Il faut préciser que les histoires dans la Tora, ce sont beaucoup plus que des histoires, ce sont des enseignements pour nous, notre vie, notre Avodat H., il faut étudier la Tora en s’impliquant, et non pas en lisant machinalement.

La Tora nous dit que Pharaon a instauré l’esclavage, et il va encore plus loin, il ordonne ouvertement de tuer les garçons, de les jeter dans le Nil. Et là, une histoire incroyable, un couple de la tribu de Lévi se marie. Où ont-ils trouvé la volonté de se marier et d’avoir des enfants dans une situation pareille ? Aujourd’hui, on dit « mais avec tous les problèmes qu’il y a sur la planète, il ne faut pas avoir des enfants ! Dans quel monde va-t-on les amener ? »

L’homme n’est pas nommé, la femme n’est pas nommée, ils ont un bébé spécial, il n’est pas nommé, la maman le cache trois mois, mais après, elle est obligée de le placer dans le Nil. Là, intervient la sœur, elle n’est pas nommée, qui se poste pour voir ce qui va se passer. On est dans l’ombre.

C’est le Midrach qui va nous éclairer. La sœur, c’est Myriam, qui a prophétisé : « ma maman va avoir un enfant et il va délivrer le Peuple Juif. » Son père, Amram, chef de sa génération avait décidé de divorcer, en disant à quoi bon ? Si on a des enfants, ils vont les tuer, autant divorcer, et le Peuple avait suivi son exemple. Or, la petite Myriam, pleine de confiance et de Emouna, très entreprenante, s’est adressée à son Papa en disant : « mais tu es plus cruel encore que Pharaon, Pharaon a décrété sur les garçons, tu décrètes sur les filles aussi.

Le Papa a eu la générosité et l’humilité d’écouter sa fille, il ne l’a pas rejetée en disant : « De quoi te mêles-tu ? Les adultes savent ce qu’ils font ! » Ils se sont remariés, un beau garçon est né, mais lorsqu’il a fallu le mettre dans le Nil, lorsqu’on ne pouvait plus le cacher, le papa, déprimé a dit à sa fille « mais où donc est ta Nevoua, ta prophétie ? »

Myriam, toujours très entreprenante est allée se poster pour voir ce qui allait advenir de son petit frère, et ce qu’il était possible de faire. Le Rav Shimshon Raphaël Hirsch fait un très beau commentaire sur le mot « Vatetatsav », elle s’est tenue ». Il dit qu’elle a été poussée par une force intérieure, elle a senti que c’est ça qu’il fallait faire. Si on étudie le ‘Houmach de près, on peut déceler des nuances dans les mots, qui signifient beaucoup de choses. La suite vous la connaissez, la fille de Pharaon est allée se baigner et a sauvé le bébé. Le Midrach nous dit qu’il n’a pas voulu accepter le lait des Égyptiennes, et Myriam s’est empressée de proposer une nourrice à Bitya, la propre mère de Moshé. Ainsi les premières années tendres de sa vie, sa Maman a pu lui inculquer la Emouna en un D. unique, qui a créé le Ciel et la terre, la Hachga’ha qui connaît les pensées et les actes des hommes. Elle lui a raconté les récits des Avot, de Yossef et les promesses de la délivrance de l’esclavage. Elle lui a transmis la Emouna qu’H. nous accompagne même dans les malheurs, qu’Il ne nous abandonne pas, et que ce qu’on ne comprend pas, a un sens, et que tout est pour le bien même si on ne peut pas le voir encore.

Après cet épisode, on ne voit plus Myriam. On va beaucoup voir Moshé Rabbénou, les makot, la Sortie d’Egypte, les Bné Israël seront devant la Mer Rouge, les Egyptiens qui leur courent après eux, et H. les sauve, ouvre la mer, leur permet de traverser à pied sec, et engloutit l’armée égyptienne dans la mer. De l’autre côté de la mer, les Bné Israël qui voient leurs ennemis anéantis, sont débordants de joie, de soulagement et de reconnaissance envers H. Ils se mettent à chanter la Chirat Hayam. Moshé dit un verset, et tout le monde reprend après lui.

C’est là, qu’on va retrouver Myriam Hanevia, cette fois-ci avec son nom. En Egypte, dans l’esclavage, tout était caché, et là, à la délivrance, on dévoile son nom.

Que dit la Tora ? Deux versets seulement, chapitre 19, versets 20 et 21 :

וַתִּקַּח מִרְיָם הַנְּבִיאָה אֲחוֹת אַהֲרֹן אֶת-הַתֹּף בְּיָדָהּ, וַתֵּצֶאןָ כָל-הַנָּשִׁים אַחֲרֶיהָ בְּתֻפִּים וּבִמְחֹלֹת. וַתַּעַן לָהֶם מִרְיָם: שִׁירוּ לַ-ה’ כִּי-גָאֹה גָּאָה, סוּס וְרֹכְבוֹ רָמָה בַיָּם

Myriam la prophétesse, sœur d’Aharon, a pris le tambourin dans sa main, et toutes les femmes sont sorties après elles avec des tambourins et des danses.

Et Myriam leur a répondu : « Chantez pour H. car il est très grand, cheval et coursier, il les a lancés dans la mer. » Les commentaires précisent que la Tora ne rapporte là que le premier verset de la Chira, mais qu’elles l’ont repris entièrement.

Rachi nous dit : « Pourquoi le verset précise-t-il Myriam la prophétesse, sœur d’Aharon ? » C’est pour nous dire qu’elle est devenue prophétesse lorsqu’elle n’était que sœur d’Aharon, sous-entendu Moshé n’était pas encore né.

Rav Shimshon Raphaël Hirsch enseigne de ces mots : « La position de Myriam parmi les femmes était identique à la position de Aharon parmi les hommes. De même qu’Aharon a répandu la parole de Moshé Rabbénou auprès des hommes, de même Myriam a répandu la parole de Moshé auprès des femmes.

Elle a pris le tambourin et les autres femmes aussi. C’est incroyable ! Le Peuple juif était esclave en Egypte, leur espoir de sortir de là-bas était très lointain, proche de nul, ils sont sortis précipitamment au milieu de la nuit. Qu’est-ce que les femmes ont pris dans leurs baluchons préparés à la va-vite ? Des tambourins !

Personnellement, après ce qui s’est passé à Sim’hat Tora, je me suis assise avec une feuille. Je me suis demandé « Si maintenant d’un coup, on m’annonce que le Machia’h est là, et qu’on doit partir précipitamment, ou bien, ‘has vechalom si tous les peuples s’allient contre nous et qu’on doit fuir dans l’urgence comme c’est arrivé dans des générations avant nous, qu’est-ce que je dois prendre avec moi ? » J’ai fait des colonnes : si j’ai cinq minutes pour me préparer, si j’ai une heure, un jour, si j’ai le temps de préparer des bagages sereinement, que dois-je emporter ? Est-ce que si vous faisiez cet exercice vous auriez marqué un tambourin dans les premières colonnes ?

Rachi nous enseigne : « Les Tsadkaniot qui étaient dans cette génération avaient une confiance inébranlable que HKBH leur ferait des miracles, et elles ont pris leurs tambourins pour pouvoir exprimer d’une façon forte leur cœur débordant de reconnaissance !

Alors maintenant, essayons de voir c’est quoi une Chira, disons « un chant juif » ?

On voit dans la Tora que toute la Tora est qualifiée de « Chira ». Dans Devarim 31. 19 : le verset dit :

וְעַתָּה כִּתְבוּ לָכֶם אֶת־הַשִּׁירָה הַזֹּאת וְלַמְּדָהּ אֶת־בְּנֵי־יִשְׂרָאֵל שִׂימָהּ בְּפִיהֶם לְמַעַן תִּהְיֶה־לִּי הַשִּׁירָה הַזֹּאת לְעֵד בִּבְנֵי יִשְׂרָאֵל

(דברים פרק לא פסוק יט)

« Et maintenant écrivez pour vous cette Chira, et enseigne-la aux Enfants d’Israël, et place -la dans leur bouche afin que cette Chira soit pour Moi en témoignage en faveur des Bné Israël. » De là on apprend la Mitsva d’écrire un Séfer Tora.

Une Chira, ce sont des strophes qui se suivent avec une mélodie et cela donne un ensemble harmonieux. Le mot Chira est de la même racine que Charcheret, une chaîne, un collier. Il y a des maillons qui sont reliés les uns aux autres. Le sujet du chant juif, la Chira qui est fondamentale dans notre Tradition, est une composition de maillons, c’est-à-dire la réunion d’évènements et de situations qui au départ ont l’air de n’avoir aucun rapport entre eux, mais lorsque l’on voit leur merveilleux but final, se crée par là une שירה et un remerciement qui jaillit des profondeurs du cœur.

Le pouvoir de la שירה véritable et fondamentale a pour fonction de relier les choses, étapes après étapes, pour arriver à un jaillissement de reconnaissance au C.réateur des mondes sur Sa conduite extraordinaire de Son univers.

Là, on commence à percevoir cette Torat Imekha, cette Tora féminine, qui est capable de percevoir les évènements de la vie comme reliés avec un but final merveilleux.

Nous pouvons observer plusieurs exemples :

L’histoire de Yossef hatsadik commence par un drame familial, il est vendu en esclave, il est en prison, la femme de son maître le sollicite, il retourne en prison, et puis d’un coup il se retrouve vice-roi de toute l’Egypte. Ce qui va amener aux retrouvailles avec ses frères et son père, et la possibilité de les sauver de la famine. Nous, nous connaissons l’histoire et sa fin, mais lui, ne la connaissait pas quand il a été jeté dans un puits avec des scorpions et des serpents venimeux !

Dans le nom de Myriam, il y a le mot « mar », amer, comme au Séder on mange des herbes amères pour rappeler l’amertume de l’esclavage, les pleurs, la souffrance, mais à la fin du Séder, on chante le Hallel parce qu’on sait que H. a délivré les Bné Israël.

Si on étudie le ‘Houmash avec attention, on va trouver beaucoup d’autres exemples d’évènements qui a priori n’avaient pas de lien entre eux, et qui sont liés, qui au départ étaient difficiles, mais ont eu une conclusion positive, cela amène à un débordement de reconnaissance envers H.

Comme nous sommes à Chavouot et qu’on a lu la Meguilat Routh, on peut rajouter l’exemple de cette Meguila. Au départ, l’histoire commence par des drames. Une famille riche, influente quitte Eretz Israël où règne la famine. Le père meurt, les fils meurent, les trois femmes se retrouvent veuves et sans rien. Naomi décide qu’elle n’a plus rien à faire dans la terre de Moav et décide de retourner en Eretz Israël. Routh va l’accompagner, le jour où elle arrive, un autre évènement triste, Boaz perd son épouse. Routh va se marier avec Boaz, et descendra de cette union David Hamelekh. L’histoire commence par des drames, et se termine par des miracles avec une portée pour tout le Peuple juif.

Le Rav Itamar Schwartz nous enseigne que dans notre vie personnelle nous devons faire cette démarche de prendre du temps pour réfléchir à notre vie. Il y a des moments de toutes sortes, des évènements heureux, des difficultés, des choses plaisantes, des souffrances, des choses qu’on ne comprend pas. Si on réfléchit, on va faire émerger tout le positif.

On peut rechercher des liens entre les moments qu’on a vécu avec l’intention d’être reconnaissante à HKBH. Le Rav conseille même de prendre un papier et un stylo et d’essayer de faire l’exercice avec de petites choses, de petits résultats de cause à effet, chacune a vécu des choses qu’elle a remarqué, il y a eu tel évènement, et tel autre, et puis voilà le résultat extraordinaire qui s’est passé. Et on peut relier ces évènements entre eux. Chaque personne qui va consacrer du temps pour cela et va méditer sur sa vie personnelle sera surprise de découvrir qu’elle aussi peut assembler une chaîne merveilleuse composée de tous ces miracles qui l’accompagnent par protection personnelle tous les jours de sa vie.

On raconte que le ‘Hafetz ‘Hayim se réservait un temps chaque jour pour se remémorer les points essentiels qui lui étaient arrivés depuis sa naissance jusqu’à ce jour. Et ensuite, il disait « Maître du monde, je te suis reconnaissant sur tout ce que j’ai pu étudier dans la Tora, sur le fait que j’ai pu écrire le Michna Broura, que j’ai pu écrire le Séfer « Chmirat halachone », que tu m’as donné une si bonne épouse, que j’ai eu le mérite d’avoir un gendre si exceptionnel, etc. »

Au début, cela vaut la peine d’essayer de créer de petites chaînes, d’associer et d’assembler peu d’évènements, et petit à petit d’élargir l’amplitude de la chaine, et en conséquence de cela les pierres précieuses qui la composent commenceront à briller plus, et aussi la mélodie deviendra plus harmonieuse.

Dans la même démarche, c’est cela qu’on va enseigner à nos enfants, cette vision de la vie. Tout ce que le Peuple juif a vécu au fil des générations, et tous les miracles qui ont eu lieu, comment H. nous protège et nous accompagne. Voilà ce qui va être cette תורת אמך. Chaque femme peut composer sa propre Chira, cela peut prendre des jours, des semaines, des mois, une vie entière. La Tora qui doit se dévoiler auprès des femmes peut se dévoiler de l’âme de chacune d’entre elles.

Alors, bien sûr, il y a des choses dures dans nos vies, des souffrances, des choses incompréhensibles. Nous sommes dans une période, dans une génération où ce genre de choses se précipitent. Comment est-ce possible d’intégrer cela dans la Chira de notre vie ?

Le Rav donne l’image d’un puzzle avec beaucoup de pièces et une image compliquée. Lorsque l’on commence à assembler le puzzle, on fait en général d’abord le cadre, c’est assez facile. Puis on prend de petites parties du puzzle qui sont assez faciles à assembler, et on laisse de côté les pièces plus difficiles qu’on n’arrive pas à identifier ou à placer. Petit à petit une image commence à se former. Il reste des trous. Chaque fois qu’on réussit à assembler des morceaux, à combler des trous, on a de la satisfaction, voire de la joie. Plus c’est difficile, plus on est content lorsque l’on trouve la place du morceau. Ah voilà enfin ! Je n’arrivais pas à trouver ce morceau ! Celui-là, je n’arrivais vraiment pas à comprendre ce que c’était ! Celui qui ne se décourage pas, va progresser lentement, lentement pour former une image magnifique ; lentement, lentement l’image devient plus claire, et en conséquence la reconnaissance qui jaillira du cœur sera plus profonde.

Il y a dans la Guemara une « מסכת גן עדן », le traité du Jardin d’Eden. Dans ce traité sont énumérées les « différents » palais qui se trouvent dans le Gan Eden. Les hommes qui ont étudié dans leur vie dans ce monde-ci et qui ont le mérite de résider au Gan Eden, mériteront d’étudier au Gan Eden. Et les femmes que feront-elles ? Le Palais où se trouvent les femmes Tsadkniot, vertueuses, s’appelle « le Palais de Myriam ». Là, Myriam chante la Chira, et les femmes Tsadkaniot chantent avec elles. Lorsqu’une nouvelle nechama arrive, elle vient avec sa Chira personnelle, et les Tsadkaniot vont reprendre et chanter avec elle sa Chira, שׁירה חדשה, un chant nouveau.

Un magnifique exemple de comment on peut composer une Chira avec tous les morceaux de sa vie, ce sont les Tehilim que David Hamelekh a composés. Il a eu une vie en même temps extraordinaire, il était le Roi d’Israël, un très grand Tsaddik qui a tout préparé pour la construction du Beith Hamikdash, et en même temps une vie terrible avec des épreuves qu’on ne souhaite à personne : enfant, il était dénigré par ses frères et son père,  haï par son beau-père qui l’a poursuivi toute sa vie, trahi et poursuivi par plusieurs autres dont son propre fils Avshalom, prisonnier chez les Philistins, et cible d’un grand Lachon harah par les grands Talmidé ‘hakhamim de sa génération. Avec tout cela, il a composé ce livre merveilleux des Tehilim dans lequel il a entrelacé toutes les louanges et les remerciements à H. avec toutes les souffrances et les épreuves qu’il a endurées, et sont contenues dans les Tehilim toutes les épreuves et les tous les miracles des Bné Israël de toutes les générations.

Nous ne sommes pas au niveau de David Hamelekh, mais nous pouvons nous inspirer des Tehilim, et lorsqu’on les récite de tout notre cœur, on peut se relier à cette Torat Imekha à laquelle chacune peut accéder.
Que ce soit la Volonté d’HKBH que nous méritions de nous relier  à notre part dans la Tora, et que nous ayons le mérite de dévoiler la Chira personnelle de chacune en nous-mêmes, que la bouche arrive véritablement au lieu de la Chira, de telles sortes que les Chirot s’assemblent et dévoilent la Chira parfaite qui est la Chira de toute la Création ensemble.

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