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Hanouka, se permettre la flamme, la vitalité, l’étincelle…

par: Stéphanie Allali-Klein

Publié le 25 Décembre 2022

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En contemplant ce soir les 8 bougies de Hanoucca allumées, je me souviens du début de la Paracha baaloteha qui parle de la menorah du Temple.

On y parle d abord de l’importance d allumer cette menorah puis en second chapitre de son socle, de son esthétique et de son matériau, l’or.

On peut se poser cette question: pourquoi parler de l’allumage de la menorah puis de son apparence? En quelque sorte de son utilité puis de son individualité. Cela ne devrait il pas être le contraire? Parler d abord de sa constitution, sa nature puis après de sa fonction?

Dans le mot Hanoucca, il y a le mot Hinouh qui veut dire éducation. Ainsi en est il donc de notre rôle d éducateur: d abord initier la flamme, l’engouement, la ferveur puis s occuper du socle, de l’individualité de celui qu’on élève. Ainsi, faisons nous cela lorsqu’on veut transmettre le goût de la Torah: on apporte une ferveur et dès que la flamme est pérenne, on devient plus attentif à la singularité de celui à qui on donne pour que cette torah lui appartienne et soit en adéquation avec lui.

Je me dis ce soir, qu’ainsi en est il aussi de notre rapport à la vie.

Se permettre la flamme, la vitalité, l’étincelle qui permet d aimer notre vie coûte que coûte sans être gêné par l’ego.

Puis se regarder dans son individualité, trouver son socle, son ancrage et adapter l’intensité de cette flamme à notre individualité.

Le chiffre 8 est au delà de la nature, représenté par le chiffre 7 ( les 7 jours de la création…).

Ce chiffre n’appartient pas à D. mais à l’homme. Il est celui du miracle de l’homme qui va au delà du 7 divin et permet au monde, à soi même, et à l’autre de se maintenir dans une juste réalité qui s’apparente à l’amour de soi.

Hanoucca sameah

Stéphanie Klein-Allali

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1983
Enseignante

“Hanouka, se permettre la flamme, la vitalité, l’étincelle…”

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