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La base du Vidouï

par: Rav Gerard Zyzek

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Le Rambam introduit chaque partie de son livre le Michné Torah par l’exposition des Mitsvot qui y seront traitées et développées. Le Rambam introduit chaque partie de son livre le Michné Torah par l’exposition des Mitsvot qui y seront traitées et développées.

Introduction aux Halakhot Teshouva : מצות עשה אחת והיא שישוב החוטא מחטאו לפני ה’ ויתוודה

« Une Mitsva positive sera traitée dans cette partie : que revienne le fauteur de sa faute devant Hashem et qu’il reconnaisse cette faute. »

Etudions la première Halakha du premier chapitre de ces Halakhot Teshouva :

כל המצוות שבתורה בין עשה בין לא תעשה אם עבר אדם על אחת מהן בין בזדון בין בשגגה כשיעשה תשובה וישוב מחטאו חייב להתוודות לפני האל ברוך הוא שנאמר איש או אישה כי יעשו מכל חטאת האדם והתוודו את חטאתם אשר זה וידוי דברים ווידוי זה מצות עשה עשו

« Si un homme a transgressé une Mitsva de la Torah, sciemment ou par inadvertance, que cette Mitsva soit positive ou qu’elle soit négative, lorsqu’il aura fait Teshouva et qu’il sera revenu de sa faute, lui incombera l’obligation de faire Vidouï devant le D . source de bénédiction comme dit le verset : un homme ou une femme s’ils font etc. ils reconnaîtront leurs fautes qu’ils ont faites. Ceci est le Vidouï de paroles. Ce Vidouï est une Mitsva positive. »

I. Apparemment il y a contradiction interne dans les paroles du Rambam :

Dans la phrase introductive il définit la Mitsva comme étant de faire Teshouva et de faire Vidouï, tandis que dans la première Halakha le Rambam dit que lorsque le fauteur sera revenu de sa faute alors la Mitsva du Vidouï lui incombera, comme si la Teshouva n’était pas la Mitsva mais que la Mitsva était uniquement le Vidouï, la Teshouva étant la condition de cette Mitsva mais non la Mitsva proprement dite.

Ceci soulève un grand débat car le Ramban, Nahmanide, dans son commentaire de la Torah sur la Parashat Nitsavim (chapitre XXX verset 11) dit que faire Teshouva est une Mitsva de la Torah, y aurait-il opposition avec l’avis de Rambam ?

II. Mais qu’est-ce que la Teshouva et qu’est-ce que le Vidouï ?

Le Rambam les définit magistralement dans la Halakha 2 du second chapitre :

ומה היא התשובה הוא שיעזוב החוטא חטאו ויסירנו ממחשבתו ויגמור בליבו שלא יעשהו עוד שנאמר יעזוב רשע דרכו ואיש אוון מחשבותיו וכן יתנחם על שעבר שנאמר כי אחרי שובי, ניחמתי ואחרי היוודעי ספקתי על ירך ויעיד עליו יודע תעלומות שלא ישוב לזה החטא לעולם שנאמר ולא נאמר עוד אלהינו למעשה ידינו אשר בך ירוחם יתום וצריך להתוודות בשפתיו ולומר עניינות אלו שגמר בליבו

« Et qu’est-ce que la Teshouva ? C’est que le fauteur abandonne sa faute, qu’il la retire de sa pensée et qu’il détermine dans son cœur de ne plus la refaire, comme il est dit : « il abandonnera le mauvais son chemin et l’homme fourbe ses pensées. » (‘נ »ה ז ישעיהו) De même il regrettera le fait d’avoir transgressé, comme il est dit « car après être revenu, j’ai regretté » (י »ח [ירמיהו ל »א->http://kodesh.snunit.k12.il/i/t/t1131.htm]). Et que témoigne sur lui Celui qui connaît les choses cachées qu’il ne reviendra plus jamais à cette faute, comme il est dit : « nous ne dirons plus tu es notre D. à l’œuvre de nos mains […] » (‘ד י »ד[הושע ->http://kodesh.snunit.k12.il/i/t/t1314.htm]), et il faut reconnaître avec ses lèvres les points qu’il a déterminés dans son cœur. »

Il y a quatre étapes dans la Teshouva :

1) עזיבת החטא, qu’il abandonne la faute

2) יתנחם על שעבר, qu’il regrette d’avoir fauté

3) יעיד עליו יודע תעלומות, que témoigne sur lui Celui qui connaît les choses cachées

4) וידוי, le Vidouï.

Analysons étape par étape.

1) La première étape de la Teshouva est l’abandon de la faute.

Première étape, le fauteur arrête de fauter. Mais non seulement il abandonne sa faute mais encore il l’enlève de sa pensée car celui qui arrête de fauter mais qui a toujours le désir de cette faute ne ressemble pas à celui qui a arrêté de fauter et qui en a détourné le désir de son cœur, c’est ce que dit le verset cité par le Rambam : « il abandonnera le mauvais, son chemin ». Le verset ne dit pas que le mauvais abandonnera sa faute mais «il abandonnera son chemin », le chemin signifie non seulement l’aspect ponctuel de l’acte mais encore l’ensemble du contexte dont l’acte est la cristallisation.

Comment est-ce possible d’abandonner son chemin, non seulement sa faute mais encore tout le contexte dans lequel la faute a germé, toute la préoccupation de la faute, toute la dynamique dont la faute n’est que la conséquence ? Comment est-ce possible ?

2) יתנחם על שעבר וכן, et alors il regrettera d’avoir transgressé, comme il est dit « après être revenu j’ai regretté ».

Cette expression du Rambam est un coup de hache dans notre logique ! Où y a-t-il place au regret une fois que l’homme a changé ses actes, ou plus, a changé son chemin ? Nous pouvons comprendre qu’un homme qui perçoit l’enferrement dans lequel il se trouve souffre et en soit torturé et regrette sa vie, regrette sa réalité, mais où y a-t-il place au regret chez quelqu’un qui a eu la force de se dominer, de lutter et de se sortir de sa condition, ce devrait être la joie et l’allégresse ?

Halakha 3 de ce même second chapitre : מדרכי התשובה להיות השב צועק תמיד לפני ה’ בבכי ובתחנונים

« Inhérent à la Teshouva est de toujours hurler devant D. en pleurs et en supplications. »

Où y a-t-il place aux pleurs et aux supplications chez quelqu’un qui a réussi à se dominer et à réinsuffler dans sa vie une nouvelle dynamique ?

Il nous semble que ces Halakhot nous invitent à nous interroger sur l’enjeu de la Teshouva. Quel est l’enjeu de la Teshouva ?

L’enjeu de la Teshouva n’est pas de revenir dans le giron de la loi après avoir été « hors la loi ».

Celui qui est revenu dans la Teshouva perçoit désormais l’intense proximité aux choses fondamentales, ce que l’on appellerait une intense relation de proximité avec D. Alors il réalise combien il était loin, combien sa faute était grave pour l’avoir éloigné tant de la source de toute réalité. Comment était-ce possible ?

Il perçoit désormais combien grande était sa faute. La faute n’est pas tant le fait d’être « hors la loi », qu’un éloignement de ce qui est fondamental, qu’un éloignement dans la relation avec son Créateur, au עולם בורא.

Le חטא, la faute, c’est l’éloignement. Le fauteur s’est éloigné ; la Teshouva c’est deux choses, c’est à la fois la découverte vécue, la perception qu’il est possible malgré tout de renouer une relation avec le Boré Olam, avec le créateur de toute réalité mais aussi la perception qu’il est possible d’être proche et donc la découverte de combien on était loin !

Comment est-il possible que j’aie pu être tellement loin de la source de ma réalité, de la source de toute réalité ?

C’est au moment où il perçoit qu’il est possible d’être proche, que sa vie a un contenu, qu’il est proche d’Hashem, de D. qu’alors il découvre le drame de sa vie, combien grande était sa faute.

Le Maharal de Prague ל »ז au début du Netsah Israël fait remarquer la similitude des mots « exil » (גלה) et « délivrance » (גאל) en hébreu, celui qui touche un instant de délivrance dans sa vie, découvre alors sa dimension d’exil.

C’est pourquoi le regret vient après avoir changé ses actes.

אמר רבי לוי גדולה תשובה שמגעת עד כסא הכבוד שנא’ שובה ישראל עד ה’ אלהיך

« Rabbi Levy dit : grande est la Teshouva qui atteint jusqu’au Trône Céleste, comme il est dit : « retourne Israël jusqu’à ton D. » (Hoshéa, chapitre XIV) » (traité Yoma 86a, פ »א יומא).

Nos maîtres expliquent le verset du prophète Hoshéa au sens fort, « retourne Israël jusqu’à Hashem » c’est-à-dire que revenir, faire Teshouva c’est « jusqu’à » atteindre le Trône Céleste.

La Teshouva c’est une proximité.

3) ויעיד עליו יודע תעלומות שלא ישוב לזה החטא לעולם

« Et que puisse témoigner sur lui celui qui connaît les choses cachées qu’il ne reviendra plus jamais à sa faute… »

Les commentateurs de Rambam (Kessef Mishné, Léhem Mishné) expliquent qu’il puisse être capable de prendre D. à partie qu’il ne reviendra plus à cette faute.

4) וצריך להתוודות בשפתיו ולומר עניינות אלו שגמר בליבו

« Et il faut qu’il reconnaisse avec ses lèvres et qu’il dise les points qu’il a déterminés dans son cœur ».

Je peux comprendre que quelqu’un, rongé par le remords, ait besoin de soulager sa douleur et reconnaisse sa faute, mais quelle logique y a-t-il chez un homme qui est sorti de la dynamique de sa faute à reconnaître alors sa faute ?

Il nous paraît approprié pour analyser ce point difficile de faire un détour par un sujet parallèle, le Vidouï Bikourim, au début de la Parashat Ki Tavo, Parasha qui d’ailleurs précède toujours le début des Jours Redoutables de deux semaines.

וְהָיָה כִּי תָבוֹא אֶל הָאָרֶץ אֲשֶׁר ה’ אֱלהֶיךָ נתֵן לְךָ נַחֲלָה וִירִשְׁתָּהּ וְיָשַׁבְתָּ בָּהּ

« Lorsque tu reviendras dans la terre que Hashem ton D. te donne en héritage, que tu en auras pris possession et que tu t’y seras installé ».

Ce verset nous présente trois étapes : Venir dans la terre, en prendre possession et s’y installer. Rashi précise que l’obligation de Bikourim, c’est-à-dire d’amener les prémices des fruits au Temple de Jérusalem, ne s’applique qu’après la conquête et le partage de la terre d’Israël.

וְלָקַחְתָּ מֵרֵאשִׁית כָּל פְּרִי הָאֲדָמָה אֲשֶׁר תָּבִיא מֵאַרְצְךָ אֲשֶׁר ה’ אֱלהֶיךָ נתֵן לָךְ וְשַׂמְתָּ בַטֶּנֶא וְהָלַכְתָּ אֶל הַמָּקוֹם אֲשֶׁר יִבְחַר ה’ אֱלהֶיךָ לְשַׁכֵּן שְׁמוֹ שָׁם

« Tu prendras des prémices de tous les fruits de la terre que tu auras engrangés de la terre que Hashem ton D. te donne, tu mettras dans un panier et tu iras à l’endroit que Hashem ton D. choisira pour y faire résider son Nom. »

מֵרֵאשִׁית des prémices, mais non tous les prémices. Rashi précise que l’obligation de Bikourim ne s’applique qu’aux sept espèces qui expriment la glorification de la terre d’Israël : le blé, l’orge, l’olive, la datte, le raisin, la figue et la grenade.

וּבָאתָ אֶל הַכּהֵן אֲשֶׁר יִהְיֶה בַּיָּמִים הָהֵם וְאָמַרְתָּ אֵלָיו הִגַּדְתִּי הַיּוֹם ל ה’ אֱלהֶיךָ כִּי בָאתִי אֶל הָאָרֶץ אֲשֶׁר נִשְׁבַּע ה’ לַאֲבתֵינוּ לָתֶת לָנוּ

« Tu viendras auprès du Cohen qui sera en ces jours-là et tu lui diras : Je peux dire aujourd’hui à Hashem ton D. que je suis venu dans la terre que Hashem ton D. a promis à nos pères de nous donner. »

Rashi précise : « הִגַּדְתִּי, je raconte, j’exprime que je ne suis pas ingrat. » En général, raconter, c’est faire connaître à quelqu’un une information qu’il ne connaissait pas, or ici je dois raconter devant Hashem une information de première évidence pour mon interlocuteur, c’est ce que Rashi, se basant sur le Sifri, explique : « j’exprime que je ne suis pas un ingrat. » Les Hakhamim nous enseignent donc que la portée de la parole dont il est question ici est pour la personne qui parle, qui se tient à l’intérieur du Beth Hamikdash devant le Cohen, qui porte le panier qui contient les prémices des fruits de son verger.

הִגַּדְתִּי הַיּוֹם, « je peux dire aujourd’hui ». Rashi : « aujourd’hui », c’est-à-dire une fois dans l’année et non deux. La personne qui apporte les prémices ne peut affirmer que Hashem a accompli la promesse qu’il avait faite aux patriarches qu’une fois par an ; plus, la parole se banalise et se transforme en affirmations gratuites voire bigotes.

Le Rambam (3ème chapitre des Halakhot Bikourim, Halakha 10) nomme cette Mitsva : Vidouï Bikourim.

Comme si parler à l’intérieur du Beth Hamikdash et pouvoir dire « je reconnais aujourd’hui (ou bien « je peux reconnaître aujourd’hui ») que je suis venu dans la terre que Hashem a promise à nos pères » est l’aboutissement de l’ensemble.

Comme si lorsque la personne se tient à l’intérieur du Beth Hamikdash avec son panier, elle réalise que tout l’ensemble, la sortie d’Egypte, le don de la terre, le partage de la terre, la joie d’avoir des fruits qui caractérisent la grandeur de la terre, l’émotion d’apporter les premiers de ces fruits dans le lieu que D. a choisi, devant le Cohen, tout cet ensemble d’histoire collective et individuelle, de labeur, d’émotions et de joies n’étaient là que pour qu’il puisse une fois, exceptionnellement, ouvrir la bouche et parler devant son Créateur, parler avec des mots sentis, qu’il puisse reconnaître à travers l’émotion et la joie qu’il n’est pas ingrat (Rashi).

Vidouï : est-il possible qu’un homme se tienne devant une autre réalité que lui-même et puisse ouvrir la bouche ?

Le Vidouï Bikourim est שמחה בזמן, dans un moment de joie (voir Rashi verset 11). De même le Vidouï est le couronnement de la Teshouva. La personne ayant changé ses actes, le contexte de sa vie, peut prendre à partie Celui qui connaît les choses cachées qu’il ne reviendra jamais à cette faute, il est sorti de la tristesse de la mauvaise conscience, alors il peut ouvrir la bouche devant une autre réalité que lui-même. Il peut ouvrir la bouche, reconnaître à travers ce monde d’émotions, de labeur, de drame et de joie que tout l’ensemble, ses actes dévoyés comme son retour étaient une possibilité que Hashem lui avait donnée pour que maintenant il puisse se tenir devant son créateur et ouvrir la bouche, devant Lui et faire Vidouï, comme dit le Rambam : « Vidouï devant D. », ה’ לפני וידוי.

III. Il ressort donc de cette étude que le Vidouï serait le couronnement, l’aboutissement d’un processus qui serait la Teshouva, mais le Rambam, nous l’avons vu, a bien défini dans la première Halakha du premier chapitre que la Mitsva dont il est question ici est le Vidouï, la Teshouva elle-même étant la condition pratique de cette Mitsva, le תמצא היכי de cette Mitsva, proposition qui paraît contradictoire à l’introduction que le Rambam lui-même a faite à ces mêmes Halakhot Teshouva.

Pour résoudre cette contradiction, il semble qu’il faille distinguer deux aspects à la même Mitsva : La Mitsva est bien « Que revienne le fauteur de sa faute devant D. et qu’il reconnaisse cette faute », ceci est la globalité de la Mitsva.

Il y a certes une Mitsva de faire Teshouva. Cependant, et c’est cela le propos du premier chapitre des Halakhot Teshouva, chaque Mitsva se concrétise par un acte de Mitsva, ce que l’on appelle un מצוה מעשה, L’acte de la Mitsva de Teshouva, c’est le Vidouï.

Expliquons-nous. Il y a deux parties dans le mode d’exposition de Rambam : les Mitsvot dont il va être question, et les halakhot de ces Mitsvot. C’est-à-dire que chaque Mitsva est un investissement global, une démarche qui engage l’être. Les halakhot sont comment se concrétise dans la réalité cette Mitsva. Ici l’engagement général est de revenir de sa faute. Mais l’acte de cette Mitsva c’est le Vidouï.

Nous trouvons une démarche similaire dans les Halakhot Tefilah (lois des prières).

Introduction : לעבוד את ה’ בתפילה בכל יום, « servir D. chaque jour par la Tefilah »

Première Halakha : מצות עשה להתפלל בכל יום, « c’est une Mitsva de faire la prière chaque jour. »

Dans cette démarche Rambam nous opère une véritable révolution, tant conceptuelle que pratique.

Nous aurions imaginé que la Teshouva serait de l’ordre pur du « devoir des cœurs » c’est-à-dire d’un domaine purement intérieur, Rambam nous enseigne que nous apprenons de la tradition du Sinaï que, comme toute Mitsva, la Mitsva de Teshouva se concrétise par un acte précis, un מעשה, le Vidouï.

[De manière incidente au sujet de la prière, de la Tefilah, que nous aurions imaginée aussi comme cantonnée uniquement dans le domaine du « devoir des cœurs ». Rambam nous enseigne que la prière quotidienne, selon ses différentes conditions pratiques, est l’acte de Mitsva.]

IV. Le Rambam met en exergue : שישוב החוטא מחטאו לפני ה’ ויתוודה

« Que revienne le fauteur de sa faute devant D. et qu’il fasse Vidouï. » Devant D. !

Nous pourrions dire, mais sans trop nous appesantir, que dire qu’il y a Teshouva inclut la négation de cette Teshouva.

L’homme n’épanche-t-il pas son besoin de se dépasser, l’homme ne se construit-il pas un monde imaginaire ?

ה’ לפני, devant D.

Il n’y a pas de domaine plus fragile que d’introduire l’exigence de « devant D. » dans la « folie » de la Teshouva. L’homme ne fait-il pas Teshouva pour pouvoir une fois, une seule fois s’accepter lui-même ?

La tradition introduit une dimension d’obligation pratique, de joug de Mitsva, à l’intérieur du processus de Teshouva.

« Qu’il fasse Vidouï devant D. source de bénédiction. »

אין שכינה שורה אלא מתוך דבר שמחה של מצוה : « La présence divine ne réside que de l’intérieur de la joie de Mitsva » (traité Chabbat 30b).

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Directeur de la Yéchiva des Etudiants

“La base du Vidouï”

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