Nous aimerions nous interroger sur la constance de la pudeur dans l'émergence de la royauté à partir de l'étude d'un texte fondateur dans le Traité Méguila 10b.
Par opposition à d'autres degrés de lecture comme le Drach (sens homilétique ou allégorique) ou le Sod (sens caché ou mystique), le Pchat est d'ordinaire défini comme étant le premier niveau de lecture du verset, son sens simple. C'est pourquoi il est communément traduit par « sens obvie » ou « sens littéral ».
Notre étude portera particulièrement sur la fête de Chavouout.
Quelle est cette fête ? Qu'y fête-t-on ? Pour définir sa spécificité, il nous faudra aller en amont, voir comment la Torah présente cette fête et dans quel contexte.
La Guemara, dans le cinquième chapitre du traité Guittin, analyse longuement ce qui s'est passé à la destruction du Temple.
La Guemara dans le traité Yevamot (68a) nous enseigne qu'une femme qui a eu une relation intime interdite par la Torah ne pourra plus manger de la Terouma si elle est fille d'un Cohen et ne pourra plus se marier avec un Cohen si elle est fille d'un Levy ou d'un Israël.
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